Cette fois, je fais un article totalement différent de ceux que vous lisez ici habituellement: un billet de (mauvaise) humeur.
Parce qu’il faut que ça sorte, que je ne peux pas revêtir mon armure étincelante et monter au créneau à chaque conversation. Autant le faire ici. Officiellement.
Je ne vais pas parler des mails de propositions de « partenariats » à l’aveugle de la part de société qui ne sait pas bien qui vous êtes, ni quel aspect à votre blog. Je ne vais pas non plus parler des clichés un peu lourdauds qu’on nous sert tout le temps auxquels j’admet appartenir, comme avoir un chat, aimer les cupcakes et les paillettes, prendre des photos en focale courte… Mais plutôt faire une affirmation que certains devraient imprimer en plusieurs exemplaires à placarder autour d’eux:
Ce n’est pas parce que je suis une blogueuse que je suis stupide, superficielle, ou blogueuse mode.
Qui l’eût cru, hein?
Je blogue depuis maintenant presque 6 ans et je n’ai jamais été autant confrontée à des préjugés pourris que ces derniers temps. On aurait pu croire que la notoriété de la blogosphère « récemment » acquise dans les autres médias servirait notre cause, mais il semblerait que pas forcement. Je distingue trois types de public soumis à cette blogo sous les projecteurs:
– Les lecteurs de blogs, de longue date ou non, qui savent trier les informations et identifier une blogueuse mode, beauté ou lifestyle.
– Ceux qui découvrent cet univers, tâtonnent et font des généralités, nous prenant toutes pour des blogueuses mode (le « type » le plus médiatisé).
– Et enfin, mes préférés (non), ceux pour qui blog = le skyblog d’une adolescente superficielle et écervelée, envoyant des petits coeurs en commentaires après avoir écrit un article sur « le beau Kevin de la 3ème C ». Cliché parfait. Cette catégorie de personnes se permet d’émettre un jugement plus que négatif, sans avoir pourtant pris une minute pour aller voir à quoi ressemble la blogo.
La blogosphère c’est un vivier de talents (dont certains vraiment impressionnants), d’opinions, de styles, de conseils, de personnes chouettes, c’est un bouillon d’inventivité et de créativité. Et tenir un blog c’est beaucoup de travail.
Je ne vais pas m’étendre des heures sur le sujet, mais je suis absolument ouverte à la critique lorsqu’elle est constructive et qu’elle peut mener à un débat d’idées, ce qui soyons clair, n’est pas le cas si d’emblée vous êtes prise de haut. Il me semble important de décréter qu’avant d’émettre un jugement sur mon « état de blogueuse », si vous ne prenez pas le temps de jeter un oeil à mon univers, retenez juste que je ne vous écoute déjà plus parler.