Le syndrome chronique de la frange.
Comme beaucoup d’entre nous, je considère le rdv chez le coiffeur comme un moment rien qu’à moi, de la détente pure, ou encore un passage rituel après une période difficile, comme si ce changement de tête me mettait sur de meilleures voies.
Mais le coiffeur n’a pas toujours été mon allié, des années durant (pendant le collège, période de la vie où nous sommes au top de notre assurance bien sûr) je suis sortie systématiquement en pleurs du salon, ne me sentant pas en phase avec cette nouvelle image de moi (et aussi parce que je soutiens que cette coiffeuse de salon banlieusard était franchement nulle).
Ensuite est venu le temps où je me suis (BEAUCOUP) cherchée capillairement, passant par tous les styles, des coupes garçonnes extrêmement courtes aux cheveux trèèèèès longs, rouges, noirs corbeaux, châtain clair, avec des mèches, des balayages, du gel pour les dresser, de l’effet mouillé en arrière, bouclés en diable puis raides comme des baguettes… Autant vous dire que des tonnes de fautes de goûts se sont glissées dans cette liste!
Et un jour, au détours d’une recherche google image, je suis tombée sur Daisy Lowe, tantôt trash et sexy, tantôt hyper chic, la frange lui allait à merveille. Je l’ai donc portée pendant des années, parfois courte, très souvent trop longue. Et à chaque fois que je décide de me laisser pousser la mèche (car je rêve de porter des victory rolls et autres sublimes coiffures vintage), arrive le moment où cette dite mèche est trop longue pour ressembler à quelque chose, juste trop courte pour être calée derrière l’oreille, où je repense Daisy Lowe et fatalement je craque (Et tout ça une fois par an. Je n’ai aucune volonté capillaire.)
Lors du dernier Happy Blog Day (où j’ai fais des éléments de déco, je vous montre ça très vite), alors atteinte du syndrome, une amie blogueuse me parle de sa coiffeuse qui a un salon privé en appartement: le 161, et me donne ses contacts. Quelques jours après le rdv est pris.
Kat exerce depuis près de 12 ans, elle a travaillé dans des salons « classiques » et l’ambiance ne lui plaisait pas du tout, alors quand elle décide de rentrer de ses 3 ans en Australie, elle se refuse à reprendre dans des lieux où l’on coiffe à la chaîne, sans prendre le temps de s’occuper réellement du client, et se met à son compte. Elle ouvre donc son salon privé. Vous êtes seule avec elle, dans un décors cosy et féminin, pas de clientes qui s’impatiente derrière vous, elle prends vraiment soin de vous, c’est un VRAI moment de détente (et son fauteuil qui vous masse pendant qu’elle vous lave la tête y est pour quelque chose), et surtout, elle vous écoute. Elle comprend parfaitement ce que vous voulez même si, comme moi, vous avez une idée approximative de la coupe…
J’ai passé un excellent moment et j’étais vraiment ravie du résultat ❤
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